Sabine Van Haecke Lepic

Avocat au Barreau de Paris

Docteur en droit

Sabine Van Haecke lepic

Présentation

Sabine Van Haecke Lepic est docteur en droit, enseignant chercheur depuis plus de 20 ans mais également avocat, médiateur et arbitre.

Sa carrière professionnelle l’a amenée à enseigner et mener des recherches dans plusieurs grandes écoles ou universités comme Sciences Po, Dauphine et Panthéon Assas ou la Sorbonne d’Abu Dhabi, mais également des écoles d’ingénieurs. Elle est également une intervenante régulière sur le circuit des colloques et conférences internationales en Europe (Paris, Londres, Bruxelles ou Neuchâtel), en zone MENA et Afrique (Tunisie, Maroc et Bénin), ainsi qu’en Asie (Singapour).

Sabine Van Haecke Lepic mène actuellement des travaux de recherche et des interventions sur l’identification et la prévention des nouveaux risques et litiges cybernétiques et leurs résolutions par les modes alternatifs de règlement des différends (médiation et arbitrage).

Elle conseille en parallèle des entreprises de type startups ou PME/ETI porteuses de projets innovants et évoluant dans divers secteurs (plateformes, santé, luxe, art, secteurs réglementés, etc.) mais aussi des gouvernements. 

Biographie

1994, sa rencontre avec Paul Ricoeur et la naissance d’une vocation

Sa carrière universitaire débute en 1996 par l’obtention de deux maitrises en droit (Droit Privé mention carrières judiciaires et Droit des Affaires et Fiscalité à Panthéon Assas). Souhaitant dépasser l’approche juridico-technique, elle entame très tôt des recherches sur les fondements du droit en intégrant le DEA de Philosophie du Droit dirigé par le Professeur François Terré, membre de l’académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France.

C’est alors qu’elle décide de confronter son regard de juriste avec celui du philosophe Paul Ricoeur. Il acceptera son défi et naîtra une grande amitié qui débouchera sur un mémoire sur sa philosophie du droit et un grand colloque au Panthéon sur le juste et le droit avec notamment le Doyen Carbonnier et Paul Ricoeur le 6 juin 1996. Ce travail tout au long de l’année 1996 sera un tournant dans la carrière de Sabine Van Haecke Lepic et dans son regard sur la vocation du droit.

Une conviction : « Loin d’être une fonction support, il s’agit de considérer le droit comme un pouvoir stratégique et créateur. »

Major du DEA de Philosophie du Droit, elle poursuit ses travaux de 1995 à 1997 en qualité d’allocataire de recherche à l’université Panthéon Assas, rattachée au laboratoire de sociologie juridique sous la direction des Professeurs Michel Germain et Marie-Anne Frison Roche.

Parallèlement, elle enseigne au Panthéon Assas puis devient attachée d’enseignement (ATER) de l’Université Paris Dauphine PSL.

Elle obtient son doctorat d’Etat avec mention très bien et félicitations du jury sous la présidence du Professeur Denis Mazeaud pour sa thèse « engagée » sous la codirection des Professeurs Marie Anne Frison-Roche et d’Andrée Brunet, intitulée la distinction entre la formation et l’exécution du contrat, contribution à l’étude du contrat dans le temps, qui revisite le droit des contrats en créant une nouvelle catégorie de contrat, le contrat de durée dynamique relationnel et coopératif, c’est-à-dire ouvert au changement pour en assurer la pérennité et respecter son économie réelle.

2012, le début d’un engagement auprès du secteur privé et du secteur public

En parallèle de ses enseignements et travaux de recherche, Sabine Van Haecke Lepic s’engage dès 2012 auprès d’acteurs privés et institutionnels afin de réfléchir et d’accompagner l’arrivée de nouveaux moyens de paiement dans le secteur bancaire.

A la tête d’un master de banque finance mention nouvelles technologies, elle va proposer à la Banque de France et à l’APCR de mener avec ses étudiants une recherche appliquée à destination des starts-up pour les aider à obtenir les agréments des régulateurs et être un outil de dialogue.

Fort de cette expérience concluante, elle crée parallèlement un cours innovant sur les nouveaux moyens de financement tech mention start up à Dauphine (crowdfunding, blockchain).

2019, Représenter et protéger les entrepreneurs innovants en devenant avocate

Toujours déterminée à confronter la théorie à la pratique pour rendre davantage opérationnelles ses recherches et être plus encore au service de la société, elle obtient en 2019 le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, tout en continuant ses travaux de recherches au sein des Universités d’Oxford et de Cambridge (2022), en travaillant notamment sur les « sandbox regulatory », nouvelle méthodologie réglementaire au service de l’innovation.

Elle rejoint ensuite le DU transformation du Droit et Legal tech (Paris Assas) tout en continuant d’enseigner au sein du DU de médiation organisationnelle et économique. 

« Le droit - et l’intelligence juridique plus globalement - se doivent de devenir hybrides et contextuels, en créant des outils de régulation des technologies (ou RegTech) de droit opérationnel . Le temps du droit doit ainsi s’aligner sur le temps des nouvelles technologies. En effet, le droit a l’obligation d’innover afin de répondre à ces nouveaux enjeux systémiques sinon il risque de perdre la « partie », face au code informatique, et les nouvelles gouvernances automatisées qu’il implique. La technologie doit devenir la fonction support du droit et de sa créativité et non l’inverse, au nom de nos libertés et la démocratie. »

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